Qui sommes-nous

Pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux vous reconnaissez mon sourire. J’inonde mes réseaux sociaux de mes selfies de toutes sortes. Je soupçonne même certains d’entre vous de penser que je suis, exclusivement, tournée vers moi-même.
PERDU ! Il arrive que mon regard se pose sur l’extérieur… Je vous assure !

Pour les autres qui me découvrent, je suis tellement heureuse de vous rencontrer ! Je tiens absolument a vous communiquer ce sourire permanent qui me vient de je ne sais où, cette joie de vivre qui me vient du soleil.

Allez, je vous dis tout !
Je suis née en Guadeloupe, mais je ne connais pas mon île.
J’ai quitté ma terre natale très jeune et n’ai donc que des souvenirs lointains. Mes souvenirs sont ceux d’une enfant. Mes souvenirs sont chauds, rassurants et attendrissants. Mes souvenirs ont un parfum sucré.
Mes souvenirs sont divers : des rires généreux qui emplissent ma tête (oui de vrais rires), les goûts et les odeurs des repas interminables du dimanche (sorbet au coco en Guess Star), l’amour et la chaleur d’une famille multigénérationnelle avec des grands-parents agriculteurs, des oncles, tantes, cousins et cousines à l’infini…
Que de souvenirs qui font rire mon cœur ! Dans ma mémoire, se trouvent aussi les musiques et chansons de mon île, une certaine ambiance jamais égalée.
Tous ces rythmes et paroles me rendent nostalgique. Ces sons vous happent et vous invitent à flirter avec la douceur des tropiques même quand vous êtes loin de tous ces beaux paysages que nous offrent nos îles.
D’une manière générale, la musique m’apporte beaucoup de joie et m’apaise. Mais je dois dire que la musique antillaise me transporte vers des rêves. Et j’ai tellement besoin de rêver ! Pas vous ?

C’est toujours un plaisir de découvrir des chansons anciennes ou nouvelles. À ce sujet, certains de mes contacts FB n’hésitent pas à partager avec moi leurs coups de cœur. C’est adorable. ! C’est ainsi que j’ai découvert Patrick St Eloi. Un immense chanteur qui a su nous laisser en héritage des textes inoubliables et indémodables.

Comment ai-je pu passer à coté d’un tel artiste ?
À travers cette page, je souhaiterais faire découvrir des talents caribéens et aussi toutes ces musiques qui ont influences ou influencent nos talents. J’attends donc vos propositions.
Oui, j’espère que vous m’entraînerez dans le labyrinthe de la musique caribéenne et que vous vous y perdrez avec moi. Nos îles sont tellement belles !
Toutes ces beautés transpirent dans nos musiques.
Fille des iles, j’adore danser. Cela vous étonne ? Comme on dit, j’ai la musique dans la peau. La moindre occasion est la bonne pour montrer mes talents de danseuse. Peu m’importe, je m’amuse !

L’idée de Caribbean Music Artists m’est venue pour deux raisons.
D’une part, parmi mes amis sur les réseaux sociaux, j’ai la chance d’avoir des artistes (chanteurs et musiciens) antillais, guyanais, réunionnais ou haïtiens. J’en suis fière.
D’autre part, le départ récent et soudain de ma maman m’a replongée dans mes souvenirs. Sans doute une envie de communier avec une partie de moi-même que j’avais, involontairement, enfouie au plus profond de mon être.
Je ne suis pas artiste, mais, puisque nous sommes dans les confidences, quelque chose me dit que cela ne m’aurait pas déplu.
Oui, être dans la lumière, briller, donner du bonheur pour mieux en recevoir. Oh là là… Mais je me perds !
Plus sérieusement, je sais que « la vie d’artiste » n’est pas chose facile. Elle est encore plus difficile pour nos artistes antillais et outre-marins ! En effet, pouvoir proposer une chanson à son public est souvent le parcours du combattant. De plus, promouvoir la musique caribéenne à l’extérieur de nos départements ou territoires d’Outre-Mer est difficile.
Ces musiques restent dans l’ombre alors qu’elles sont tout simplement lumineuses… À peine elles vous effleurent, que déjà, vous êtes transportés vers des horizons parfumés qui vous enivrent à outrance.
Oui, mais alors pourquoi nos artistes ne sont pas mis en avant en Métropole exceptés quelques chanceux qui pour conquérir le cœur du public ou plaire à un petit nombre, se voient contraints de trahir l’âme même de nos musiques.
Pour être honnête, cela m’a toujours interpellée.
Je m’intéresse aux musiques de nos îles et au créole depuis mon installation à Miami.
Extraordinaire, non ? Pas si extraordinaire que cela. Il faut savoir qu’il y a une grande communauté haïtienne à Miami. Le fait de les surprendre en train de parler leur créole a réveillé en moi tant de choses !
J’ai réalisé que le créole est une belle langue. Évidemment, le créole haïtien n’a rien à voir avec le créole guadeloupéen, mais j’admire le fait que le peuple haïtien ait su transporter en partie leur langue aux USA.
À ce sujet, j’ai une anecdote. À l’occasion d’une rentrée scolaire à Miami, je devais compléter des formulaires et j’ai eu la surprise de constater que les documents étaient en anglais, espagnol et créole. J’ai cru halluciner !
Je me rappelle avoir eu un sentiment de fierté bien que ne faisant pas partie de la communauté haïtienne. Je n’ai pas eu une conversation en créole depuis mes 9 ans.
Je comprends, mais quelquefois, j’avoue que, quelques fois, tout n’est pas limpide. Comme dirait l’autre » Ou ka compren vite, mais fo explikew sa lontan… » Mais c’est du créole çà ? Cette phrase est extraite d’une chanson. Je vous laisse deviner laquelle.
Alors mes amis, cela me ferait tellement plaisir que vous partagiez avec moi vos vidéos de musiques caribéennes et artistes caribéens préférés.
J’ai l’espoir de rassembler suffisamment d’amis pour pouvoir créer un groupe sur Facebook.
Ainsi, vous pourrez vous aussi, me faire part de vos souvenirs, découvertes et coups de cœur musicaux. Peut-être voudriez-vous parler de certains artistes en particulier. Faites-moi connaître vos commentaires.
Venez me rejoindre et autorisez-vous des escapades musicales, des rêves sucrés et ensoleillés.

Rejoingnez-moi et participons à notre manière a la rehabilitation de notre musique.
J’aime la musique caribéenne. C’est un vrai trésor.

Pat